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14 janvier 2010

Historique de la Super Nes (1991-2000)

Sortie en 1991, la Super NES a permis à Nintendo de retrouver la place de leader du marché des consoles, après s'en être fait déloger par Sega, dont la Megadrive s'était imposée comme un vrai produit de deuxième génération, surtout comparé à la vieillissante NES, dont Nintendo a tardé à assurer la relève. Le succès énorme en salles d'arcade de Street Fighter II n'y est pas pour rien, dans la mesure où il s'agit du premier jeu Super NES à avoir fait l'objet d'une grosse promotion. Tout comme la Game Boy, qui fut lancée en même temps que Tetris, la Super NES a donc profité du savoir faire de Nintendo en matière de marketing, surtout dans la mesure où, techniquement parlant, son combat contre le Megadrive était loin d'être gagné d'avance.

On l'oublie souvent, mais à la fin des années 80, la NES (ou Famicom au Japon) est la reine absolue des jeux vidéo. Un succès incroyable et inattendu qui éclipse presque totalement la concurrence de la Sega Master System, et envoie définitivement aux oubliettes les vieilles gloires d'Atari, Coleco et Mattel. Ce grand retour des consoles ne se fait pas aux dépends des micro-ordinateurs confortablement installés sur le marché. En fait, les consoles sont devenues, grâce à la politique commerciale de Nintendo, des produits bon marché, qui permettent de s'amuser pour un prix beaucoup moins élevé que les micros, sans prétendre les concurrencer en terme de puissance. Sega va pourtant frapper un grand coup en lançant la Megadrive. Le choix de son microprocesseur, à savoir le 68000 qu'on retrouve dans les micros leaders du marché (Atari ST, Amiga et Mac), indique clairement que les choses vont changer. Les jeux Megadrive, révolutionnaires, n'ont rien à envier à ceux qui tournent sur micro, voire en salle d'arcade.

Pendant ce temps, la NES, bénéficiant de plusieurs années de quasi-monopole et d'un parc de jeux gigantesques, poursuit sa carrière. Ses ventes faiblissent à peine après 5 ans de commercialisation, et Nintendo laisse sortir la Megadrive, beaucoup plus puissante et excitante, sans réagir. En fait, le constructeur est surtout occupé par le lancement de la Game Boy, qui semble bien partie pour dépasser les objectifs de vente les plus optimistes. C'est dans ce flou artistique que va naître le concept "Sega, c'est plus fort que toi". La puissance mise en avant pour faire oublier que la majorité des jeux à succès sortis dans les années 80 sont des licences Nintendo, et que la Megadrive n'a pas grand chose à se mettre sous la dent, en dehors des adaptations de jeux d'arcade Sega.

Les connaisseurs restent sur leurs gardes. Nul doute que devant ce succès, Nintendo va sortir une console 16-bits, et que l'on pourra s'éclater sur les Mario, Castlevania, Final Fantasy (à l'époque une pure franchise Nintendo) et autres Zelda en bénéficiant de graphismes et de son démentiels. Il faudra un an avant que Nintendo ne réponde aux attentes de ses fans. Comme souvent dans son histoire, le constructeur va tout faire pour masquer qu'il n'était pas prêt à temps pour contrer la concurrence. La Super Famicom est présentée comme un produit mûrement pensé et conçu, dont la puissance est largement supérieure à celle de la Megadrive. Bien que "Famicom" soit l'abréviation de Family Computer, cette nouvelle console n'a pas (comme son ancêtre) pour ambition d'être convertible en micro-ordinateur. Ce nom a été choisi pour garder une continuité dans la gamme Nintendo.

snes sfamius

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