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16 octobre 2009

Historique de la Master Système 1ere partie

sms

Histoire

Nous sommes au début des années 80, et après avoir développé avec succès quelques jeux pour les premières consoles commercialisées, Sega décide de produire la sienne. C'est d'abord, en Juillet 83, la SG-1000 qui essuie les plâtres, console intéressante (CPU NEC 4-bits à 1.2 Mhz, 64 Ko de RAM), mais mal distribuée par Sega qui manque d'expérience, et ne sortira jamais du Japon, sauf sous la forme d'un micro-ordinateur, le Sega SC-3000 (ou Yeno SC-3000, boosté par un 8-bits NEC cloné sur le Z80 et sorti en Novembre 1983), et encore en quelques milliers d'exemplaires seulement, dont la majorité resteront invendus. Ensuite, en 1984, la Sega SG-1000 Mark II sort au Japon, et commence timidement sa carrière. Equipée d'un clavier (en option), elle se situe à la frontière entre la console de jeux et le micro-ordinateur, et se montre un peu plus performante que la SG-1000 Mark I, le CPU étant cette fois cadencé à 2.3 Mhz. Sa carrière se limitera également au Japon.
 

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Sega SG-1000, Sega SG-1000 Mark II et Sega/Yeno SC-3000

Ces première tentatives sur le marché de la micro et des consoles échouent en raison d'un contexte peu favorable. On est en plein crash du marché du jeu vidéo, les consoles sont passées de mode, et des micro-ordinateurs 8-bits très peformants comme les Atari 400/800 et le Commodore 64 cassent la baraque. Fin 83, la sortie du standard MSX au Japon sera la coup fatal porté au SC-3000 (au hardware très proche mais hélas pas totalement compatible) et aux consoles SG-1000 et Mark II, pour lesquels Sega finira quand même par éditer une centaine de jeux par pure fidélité envers sa clientèle, ces jeux étant stockés sur des cartes mémoires insérables. Aujourd'hui, ces produits sont devenus des proies pour les collectionneurs.

Peu après la sortie de la Nintendo Famicom au Japon, Sega décide de se lancer à son tour dans le développement d'une console 8-bits basée sur le hardware du SC-3000 : Ce sera la Sega SG-1000 Mark III, sortie en Octobre 1985, qui dispose (en plus de son port cartouche) d'un second slot pour pouvoir utiliser les cartes des Sega 4-bits. On peut également la transformer en micro-ordinateur au moyen d'un clavier et de divers accessoires, sans qu'elle ne s'intègre pour autant au standard MSX. La SG-1000 Mark III, sous cette forme, ne connait toujours pas le succès escompté. On l'assimile trop facilement aux précédents produits de Sega, et elle subit durement la concurrence de la Famicom, qui a su créér un nouveau besoin avec son prix très bas, sa facilité de mise en oeuvre et son catalogue de jeux très fun et alléchant.

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Sega SG-1000 Mark III, future SMS.

Pendant ce temps, Nintendo prépare une sortie internationale de la Famicom (déjà très populaire au Japon), sous le nom de NES, par une approche novatrice mais très prudente du marché américain. Encouragé (et surtout très inspiré) par ce type de marketing et la réussite de la NES, Sega décide de relooker la SG-1000 Mark III, de la rebaptiser Sega Master System (SMS), en réponse à la Nintendo Entertainment System, et de la lancer aux USA, en 1986. Hélas, la SMS va subir de plein fouet le raz de marée provoqué par la NES, soutenue par une campagne de promotion riche et envahissante contre laquelle Sega n'est pas financièrement armé pour lutter. Pourtant, la SMS est supérieure à la NES d'un point de vue technique, avec son microprocesseur 8-bits Z80, ses 16 Ko de RAM, ses 32 sprites simultanés et ses graphismes en 256x212 16 couleurs.

source: grospixels.com

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