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6 octobre 2007

TEST LANDSTALKER (suite et fin)

Année: 1993

GENRE RPG

Jouabilité: 15/20
Difficile de contrôler notre petit héros aux premiers abords, sachant que tous les déplacements s’effectuent en diagonale. Un petit temps d’adaptation sera requis, mais une fois votre perso bien pris en main, il devient très maniable. Landstalker est un Action-RPG et ses combats se déroulent donc en temps réel « à la Zelda ». Il faudra être assez précis lors de ses attaques à l’épée pour ne pas louper ses adversaires. Je ne vous mentirai pas en vous disant que les passages de plates-formes sont relativement nombreux et que certains d’entre eux sont très difficiles. En effet, l’angle de vue trompera votre perception plus d’une fois et vous tomberez souvent des précipices. Il faudra donc mener patience et dextérité pour parvenir à franchir certains passages délicats.
Graphisme: 17/20
Landstalker bénéficie d’un tout nouveau concept assez révolutionnaire pour l’époque, une représentation en 3D isométrique (concept du DDS 520). A dire vrai, le rendu est vraiment original et procure une sensation de profondeur dans les décors très saisissants. On évite ainsi le syndrome des jeux d’aventure en 2D « raplaplat ». Mais ce n’est pas seulement cette nouveauté graphique qui fait la force de l’esthétique de Lanstalker, car les décors et les personnages sont aussi très fouillés et détaillés. L’ensemble est très beau pour une console 16bits, avec des textures réalistes et un level design satisfaisant.
Son: 14/20
Les mélodies sont vraiment jolies et certaines compositions juste superbes. On regrettera en revanche le fait qu’elles soient aussi répétitives. En particulier la musique des donjons plutôt énervante au bout d’un moment. On s’y fait mais les mélodies sont tellement bien trouvées qu’elles restent dans la tête du joueur pendant des semaines.
Les bruitages sont biens sans plus, peu variés mais sympathiques. Lorsqu’on saute, on a l’impression de jouer avec Sonic!
Durée de vie: 17/20
Le grand point fort de Landstalker est que l’on profite d’un renouvellement perpétuel du scénario tout au long de notre quête. On pourrait penser les premières heures qu’on aura à faire à un A-RPG simple et court. Détrompez- vous c’est tout l’inverse ! L’aventure est prenante, longue et difficile. Toutefois, le scénario en lui-même est sans prise de tête. La progression s’efforce de ne pas devenir répétitive ou linéaire grâce à des situations toujours inattendues. Faire le tour de l’île prendra du temps c’est certain mais on ne s’ennuie pas. Les énigmes sont tortueuses à souhait (je pense notamment aux nombreuses nuits blanches passées dans la crypte de Mercator), mais la difficulté en général du jeu est très bien dosée. Enfin la longueur de l’aventure dépendra de votre expérience dans ce genre de jeu bien sûr, comptez une bonne trentaine d’heures pour les débutants et plutôt une vingtaine pour les habitués de Zelda et compagnie. Les tueurs de RPG pourront le finir en une petite dizaine d’heures mais ils ne profiteront pas du jeu à 100%.

NOTE: 16.5/20

Landstalker01  landstalker_s_gumi

source: emunova.net

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