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21 juillet 2007

TEST STREET FIGHTER 2 TURBO

jIl y a des jeux qu’il n’est pas nécessaire de présenter tellement ils ont marqué leur temps. Street Fighter II, le mythe, appartient à ce groupe. Lors de sa sortie arcade, il a déplacé les foules et a vite atteint le statut de légende. Il n’est pas à l’origine d’un nouveau style de combat, et pourtant il a complètement bouleversé le genre. A l’époque la borne épatait autant ceux qui y jouaient que ceux qui la regardaient. La maniabilité si souple, les prises si variées procuraient un plaisir insoupçonné jusqu’alors. De même les graphismes si détaillés et l’animation si fluide ravissaient tous les regards qui se posaient sur l’écran.

Capcom, évidemment, adapta son produit phare sur toutes les machines possible, ou plus précisément l’éditeur adapta le jeu et ses suites sur les consoles disponibles sur le marché. Ainsi, Street Fighter II sortit d’abord sur Super NES, avec ses 8 combattants sélectionnables (Ryu, Ken, Blanka, Zangief, Guile, Chun-li, Dalshim, Honda) et ses quatre boss injouables (Balrog, Vega, Sagat, Bison). Je me souviens que tout le monde cherchait un code pour pouvoir jouer avec les 4 méchants patrons. Les rumeurs les plus folles circulaient à propos de tout et n’importe quoi. D’autant plus que sur arcade, il existait la version Street Fighter II’ où les boss entraient dans le tableau de sélection. Jeunots de notre état, la cartouche Super Nintendo comblait certes nos attentes, mais nous en voulions toujours plus. On voulait les BOSS !

A peine un an après, vint le sésame tant espéré : Street Fighter II Turbo ! Voilà que débarquait chez nous un tout nouveau Street Fighter, avec des graphismes plus colorés, des nouveaux coups spéciaux, les boss sélectionnables et une vitesse accrue. Ouh la la, que c’était bon tout ça. Avec cette nouvelle édition, il fallait réapprendre à jouer. D’abord, il fallait retenir les prises des 4 nouveaux personnages jouables et ensuite savoir les manipuler. Franchement, faire le malin avec Bison, ce n’est pas de la tarte. Sa maniabilité ne paraît pas aussi évidente que le laissait présager la console. Il demande des heures d’entraînement. Cependant après tant d’acharnement, quel bonheur de tenir autant de puissance.

Les boss, aussi attendus soient-ils, ne demeurent pas la plus importante modification. Le gros changement provenait de la possibilité d’augmenter la vitesse des combattants, en ajoutant des étoiles au mode turbo à l’écran-titre. Au maximum, grâce à un code, on peut ajouter 10 étoiles, à ce stade le jeu défile à une rapidité ahurissante. Les combats n’ont plus rien à voir, les persos sautent de partout, les attaques s’enchaînent très vite, très très vite. Entre Street Fighter II et cette mouture Turbo, c’est le jour et la nuit.

De plus les possibilités d’attaque se voient un tantinet accrues, puisque chaque protagoniste a gagné au moins une prise. Par exemple, Ryu et Ken exécutent maintenant des « hurricane kicks » dans les airs, Blanka opère des « rolling attacks » dans toutes les directions, Dhalsim peut se téléporter derrière l’adversaire… et surtout Chun-li devient une combattante complète, car désormais elle lance des boules d’énergie. Avec tous ces ajouts, l’intérêt des parties est renouvelé, principalement en mode 2 joueurs où ça devient vite l’euphorie. Tenter de revenir à l’ancienne version fait peur tellement le jeu se traîne.

Avec toutes ces nouveautés plutôt visibles, on note des ajouts assez discrets. Les personnages et les décors voient leurs couleurs rehaussées. Les sprites semblent légèrement retouchés, car les combattants paraissent plus mûrs. En revanche on n’observe pas de différence notable au niveau des musiques et des bruitages. Si modifications il y a eu, je n’ai pas l’oreille suffisamment fine pour les déceler.

Capcom avec Street Fighter II Turbo a encore frappé fort en produisant un furieux beat them up avec sa vitesse de folie. Franchement, cette nouvelle version relègue la précédente au rang d’antiquité. Pourtant, je n’ai pas acheté cette cartouche. A la sortie de Street Fighter II, j’avais acheté le jeu en pack avec la console. Un an plus tard, malgré les avantages de l’édition Turbo, je n’ai pas jugé utile de me procurer la cartouche. En effet, il était tellement plus économique d’y jouer chez des potes. Par contre quelque temps plus tard, je me suis tout de même procuré la cartouche de Super Street Fighter II. Oui, la série Street Fighter est excellente, mais Capcom abuse en commercialisant des suites trop semblables. Alors, dépenser de l’argent dans tous les opus est, à mon sens, de la pure folie.

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